Hors-jeu les U13 gars, le tournoi international de foot de Dirinon inaugure sa formule réservée aux seuls U11G et U13 filles, les 26 et 27 mai. Mais le spectacle ne baissera pas de niveau. Tout comme l’accueil du public, rehaussé par plusieurs nouveautés.

Les demi-terrains deviennent trop étriqués pour des garçons de 13 ans dont certains affichent déjà des gabarits impressionnants. Une densité athlétique qui finit par nuire au spectacle, les défenses prenant souvent l’ascendant sur les attaques. Cette formule n’intéresse d’ailleurs plus les clubs pros : « Ils privilégient désormais le foot à 11, sur grand terrain, pour leurs équipes U13 », constate Jean-François Kerdraon.

Plus facile d’accrocher les U11

 La constitution d’un plateau relevé devenant de plus en plus compliquée au fil des éditions, le vice-président et les autres membres du comité d’organisation du tournoi de Dirinon ont pris la décision d’abandonner cette catégorie chez les garçons. Qu’à cela ne tienne, les petits U11 répondent encore présent et savent aussi joliment manier le ballon. « C’est peut-être plus facile de trouver des équipes en passant seulement par leurs U11. En tout cas, nous n’avons pas eu à batailler autant qu’avant ». Attendus sur les terrains du complexe Olivier-Kerdraon les 26 et 27 mai (ça approche), Liverpool, Athlético Madrid, AS Roma ou le Benfica, équipes vedettes de l’édition, ont aussi donné leur accord en sachant très bien à l’avance où ils mettaient les pieds de leurs jeunes et talentueux protégés.

West Ham qualifie Crystal Palace

En 23 éditions, le rendez-vous de Dirinon s’est taillé une sérieuse réputation dans le réseau européen des tournois internationaux. Ce qui lui permet non seulement de faire venir de grosses écuries mais aussi de pallier sans prolongation de soucis les forfaits de dernière minute. Ainsi, la défection de West Ham United a-t-elle été compensée par l’inscription de Crystal Palace, autre club de Premier league anglaise : « C’est l’éducateur de West Ham qui a arrangé le coup, pour nous, avec son collègue de Crystal Palace », en sourit Jean-François Kerdraon.

Le défi du dimanche

Le tableau U11 comptera 72 équipes. Celui des U13 féminines profite aussi de l’espace laissé par leurs homologues masculins pour passer de 16 à 24 équipes. Dont Lyon, Montpellier, Guingamp et une fière sélection du pays de Dirinon. Forcément, le nombre de poules monte également, obligeant à terminer cette phase initiale le dimanche matin (et non plus le samedi soir), avant de passer aux matchs à éliminations directes dans la foulée. Autre changement et autre défi que les 150 expérimentés bénévoles du tournoi s’apprêtent à relever dans une formule sensiblement renouvelée. Qui conserve néanmoins la saveur de ses ingrédients d’origine : des buts en pagaille et des rencontres culturelles marquantes.

Écran géant et connexion sur le monde

Le confort du public montera encore en gamme cette année. Notamment par l’installation d’un écran LED de 15 m² à côté du podium : « Il diffusera les scores des matchs et le programme des rencontres à venir. Les spectateurs pourront suivre ça de loin. Depuis la tribune du stade, par exemple », signale Jean-François Kerdraon. L’évolution du tableau des rencontres sera également mise à jour sur le site Internet du tournoi. Une connexion sur le monde entier : « Comme ça, les parents des joueurs étrangers pourront suivre les résultats de leurs enfants ».

Bangkok-Plabennec

Depuis la Chine par exemple, qui, comme la Thaïlande, la Turquie et la Suisse, aura, pour la première fois, un représentant au tournoi. À noter qu’il ne s’agit plus du club de Jiao Zhu, annoncé précédemment, mais de celui de Chengdu. Il y aura donc 20 pays en lice. Un record. Avec son lot de rencontres exotiques dès le coup d’envoi du tournoi, à 11 h, le samedi : FC Bangkok-Plabennec, Galatasaray-Bourg-Blanc ou encore Roma-Pencran. Ça rapproche un terrain de foot.

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