C’est un joli coup que vient de réaliser le Tournoi de Dirinon. Après cinq ans d’absence, les Gunners retrouvent le pré dirinonais.
De 2003 à 2014, Arsenal a été un habitué du tournoi grâce à Roy Massey, dirigeant anglais tombé amoureux de l’événement.
Parti à la retraite en 2015, il a été remplacé par un Allemand qui a privilégié les tournois de son pays. « C’est un superbe atout de les avoir de nouveau avec nous », se réjouit Jean-François Kerdraon, le responsable du plateau.
Il a fallu un peu de chance pour retrouver Arsenal à Dirinon mais aussi la belle réputation du tournoi : « Il y a quelques mois, « Edou », un éducateur de Monaco nous avait appelé pour nous dire qu’il était dans un stade juste à côté du nouveau responsable de l’école de foot d’Arsenal, arrivé depuis quelques mois, son prédécesseur ayant trouvé un banc de touche en Allemagne. Notre ami monégasque lui avait parlé du Tournoi de Dirinon. C’était tout de suite OK », se souvient Jean-François Kerdraon.
Dans le sillon d’Iwobi et Maitland-Niles
Cependant, il a fallu remplir un long chemin administratif. Il ne suffisait pas d’une poignée de mains entre dirigeants pour sceller la venue d’une équipe comme il y a 16 ans. C’est ainsi qu’un délégué du club londonien est venu visiter les installations et les hospitalités de Dirinon cet hiver. « Il a ramené son rapport à Londres et il a fallu derrière l’accord de cinq responsables pour valider la venue des Gunners », précise le responsable du tournoi.
Leur venue avalisée, les jeunes Gunners pourront se dire que d’illustres prédécesseurs ont usé leurs crampons au complexe Olvier-Kerdraon. En plus de Jack Wilshere (qui porte désormais les couleurs de West Ham), Ainsley Maitland-Niles et Alex Iwobi, finalistes malheureux de la Ligue Europa contre Chelsea ont été à leur place. À eux de continuer à écrire l’histoire des Gunners à Dirinon et d’ajouter une ligne à leur palmarès après leurs trois titres (en Benjamin en 2003 et Poussins en 2008 et 2009).