Quel avenir pour les tournois de jeunes dans le Finistère ?
L’édition 2021 des tournois internationaux de football chez les jeunes aura-t-elle lieu ? La réponse est non, pas dans leur forme initiale, annoncent plusieurs présidents finistériens.
Véritable vitrine du football finistérien, les tournois de Guipavas (U11), Dirinon (U11 et U13 féminines), Plougonvelin (U15 et U17) et Plomelin (U13) sont des rendez-vous symboliques de fin de saison. Réputés et reconnus à l’international, ils sont le point de rencontre d’équipes venant des quatre coins du monde. Se déroulant tous entre début mai et fin juin, ils regroupent, le temps d’un week-end, plusieurs milliers de jeunes joueurs. Ils ne se dérouleront pas cette année sous leur forme originale.
Des projections difficiles
« Nous avons préparé la prochaine édition comme si le tournoi allait avoir lieu », pour Erwan Troadec de Dirinon, « le tournoi de Plougonvelin est un évènement important, on se devait de repartir » insiste Loïc Le Ru, nouveau président du Festival d’Armor. L’arrêt temporaire des championnats perturbe. « Avec si peu de visibilité sur la suite du championnat U17, on ne peut s’engager financièrement » précise Loïc Le Ru.
La fermeture des frontières contraint la dimension internationale des tournois. L’hébergement, lui, inquiète. « Les jeunes sont hébergés en famille et même si ces dernières semblent plutôt partantes, cela rajoute des contraintes sanitaires », expliquent les organisateurs de Dirinon.
Sous un autre forme ?
Si la situation sanitaire le permet, les présidents du Festival d’Armor et du tournoi de Dirinon souhaitent, tout de même, maintenir un évènement. « Si ce n’est pas un tournoi international, ce sera un national ou régional » pour Dirinon. À Plougonvelin, on compte sur « la force des bénévoles et nos connaissances, pour pouvoir engager un tournoi réduit ». Le projet d’un tournoi différent de sa forme originale est toujours en étude à Guipavas, qui vient de confirmer l’annulation de son édition 2021.
Les comités directeurs ont su tirer des leçons de la précédente année blanche. « Par précaution, nous n’avions fait aucune réservation concernant les déplacements des équipes », confirme Arnaud Kernevez, co-président du Challenge du Printemps de Guipavas. À Dirinon, « on a privilégié les transports ferroviaires plutôt qu’aériens, afin d’éviter des remboursements compliqués » confie Erwan Troadec.