
Educateur des U11 marseillais (l’an passé, il était venu avec les U13 qui avaient fini 3e), Akim El Jouini ne raterait pour rien au monde le tournoi de Dirinon.
Akim, on vous croise depuis plusieurs années à Dirinon mais pas avec le même club…
Oui, je suis venu sous les couleurs d’un autre olympique, celui de l’Olympique Lyonnais. Là où j’ai bien appris le travail d’éducateur pendant cinq ans. J’ai rejoint l’OM en 2006/2007 et c’est avec plaisir qu’on revient chaque année. Peu importe la couleur du maillot, l’amour reste le même.
Quels ont été vos résultats avec vos deux clubs à Dirinon ?
Avec Lyon, j’ai été finaliste sous les yeux Paul Le Guen l’année où il quitte Lyon pour les Glasgow Rangers. La finale, c’était Lyon-Glasgow Rangers et on perd 1-0 et ça a été une superbe expérience. Depuis, nous sommes toujours revenus que ce soit avec Lyon ou Marseille. Il y a 4-5 ans, on l’a gagné avec Marseille aux penalties contre le FC Nantes et dans l’équipe il y avait un jeune qui s’appelle Boubabcar Kamara qui a signé professionnel cette saison et qui a fait parler de lui en tant que capitaine de l’équipe Gambardella.
Vous avez été footballeur aussi avant d’être éducateur. Quel a été votre parcours ?
À l’âge de quinze ans, j’ai quitté Marseille pour aller en centre de formation à Mulhouse. Par la suite, j’ai suivi ma mère qui déménageait sur Lyon. J’ai fait alors ma petite épopée lyonnaise avec tous les bons clubs alentours en CFA/CFA2 : Vaulx-en-Velin, les Minguettes, La Duchère. J’ai un peu bourlingué mais c’est ma carrière « tranquillou » de footballeur amateur.
Pour en revenir à Dirinon, vous y tenez car vous êtes là que ce soit avec Lyon ou Marseille…
C’est particulier car je suis venu dans deux clubs différents dans les deux catégories d’âge. Ça reste toujours un plaisir de revenir en Bretagne. Dirinon a quelque chose en plus. C’est le premier que j’ai connu, on dit que le premier c’est souvent le meilleur et là, c’est vraiment le cas.